LEX. Giustizia e diritto dall’Etruria a Roma

L'expérience et la production juridique de la Rome antique constituent un héritage indispensable pour l'étude du droit et le développement des institutions juridiques modernes. L'exposition propose une réflexion sur le concept de justice et le système juridique dans la Rome antique, à travers des personnalités, des lieux et des textes juridiques.
L'exposition est promue par Roma Capitale, Assessorato alla Cultura, Sovrintendenza Capitolina ai Beni Culturali et est conçue et organisée par le Centre européen du tourisme (CET) avec le soutien organisationnel de Zètema Progetto Cultura . L'exposition et le catalogue, publiés par Gangemi Editore, sont édités par l'archéologue Vincenzo Lemmo.
L'exposition part de quelques prémisses historiques et sociales sur le concept de Justice, sur le rôle du Droit dans la société étrusque-italique et dans le tissu de la Rome monarchique, et souligne ensuite l'important passage d'une tradition orale aux contraintes des dispositifs fixés par l'écriture. Au-delà de la contextualisation chronologique de certains phénomènes et institutions, l'exposition vise à offrir au visiteur un aperçu concis des éléments fondateurs du droit romain, de son omniprésence dans la vie quotidienne de la civis et des institutions juridiques les plus importantes. Le parcours se déroule à travers plus de 80 œuvres provenant des collections des Musées Civiques de Roma Capitale, de musées et d'institutions nationales et de collections privées, réparties en 11 sections thématiques.
À partir d'une première section, consacrée aux récits mythiques à travers lesquels on peut lire les aspects sociaux et culturels fondamentaux pour comprendre le concept de Justice et son lien avec le monde des dieux et l'éthique des héros, l'itinéraire propose des réflexions sur le droit dans la Rome monarchique, en mettant en évidence ses éléments essentiels, en raison également des difficultés liées à la rareté des sources disponibles. Le lien entre la justice, le droit et la religion était très fort : il fallait une administration de la justice qui fasse de la répression un instrument nécessaire au maintien d'un rapport équilibré avec les dieux, la pax deorum.
La partie centrale du récit se concentre sur un certain nombre de thèmes caractérisant la politique et l'administration de la justice dans la Rome républicaine : d'un moment de transition important, la fixation écrite des lois, aux principales magistratures, jusqu'au concept d'imperium et aux symboles que certaines d'entre elles avaient en commun, se distinguant essentiellement par leurs compétences. Dans ce contexte, une petite fenêtre sur le travail quotidien du magistrat est offerte par quelques œuvres provenant de collections privées.
Le parcours propose ensuite une réflexion sur la persistance des rapports entre politique, administration de la justice et religion à l'époque impériale : elle se lit à travers l'évidence des représentations d'Aequitas et d'Iustitia sur les monnaies et la personnification de ces mêmes concepts par les membres de la famille impériale.
Le récit plus général se termine par une section consacrée aux lieux où la justice était rendue, le cadre quotidien des procès tant à l'époque républicaine qu'impériale.
Dans la dernière partie du récit, le parcours s'attarde sur l'omniprésence du droit et des institutions juridiques dans la vie quotidienne du citoyen romain à travers l'exemple du mariage et de la condition servile. Une section est également consacrée à l'administration de la justice dans la sphère militaire, avec des témoignages rares et précieux montrant les symboles du pouvoir et les objets du jugement.
La visite se termine par un bref aperçu des mécanismes de création des textes juridiques, avec quelques exemples pratiques.
Enfin, le parcours de l'exposition est enrichi par une section qui témoigne de l'importante activité du Commandement de la Protection des Biens Culturels des Carabiniers avec des œuvres de différents types et chronologiquement transversales, exposées pour la première fois au public.
La Surintendance du Capitole renouvelle, également à l'occasion de cette exposition, son engagement à rendre les expositions temporaires accessibles au plus grand nombre. Pour les malvoyants, un calendrier de visites tactiles gratuites est disponible (en cours), accompagnées par un opérateur spécialisé. Pour le public sourd, des visites guidées gratuites (en cours) de l'exposition avec des interprètes en langue des signes italienne - LIS, un service fourni par le Département des politiques sociales et sanitaires - Direction des services à la personne de Roma Capitale et réalisé par la Coopérative Segni d'Integrazione - Lazio, sont également disponibles.